Typology >Jardin et parc public

Le parc urbain est organisé de manière à permettre aux personnes la libre utilisation de parcelles publiques, clairement identifiées, et à des fins de production maraîchère. La disposition des parcelles est programmée de manière à permettre une mise en culture au fur et à mesure des besoins. Ces espaces sont ouverts à l’activité selon des horaires particuliers et participent à la beauté du parc.

Les citoyens volontaires se présentent au jardinier, gestionnaire du parc, qui les oriente vers un travail maraîcher adapté en cours de réalisation. Ce gestionnaire a reçu une formation professionnelle adaptée au management de bénévoles et leur fournit les outils nécessaires. Les citoyens participent alors à la réalisation d’une tâche productive globale à long terme et acquièrent directement sur le terrain les compétences de travail.

Les activités habituelles des parcs continuent, la production alimentaire constitue une nouvelle offre de l’espace public. Pour les citoyens qui y participent, la répétitivité du travail permet une rapide compréhension globale des actions requises et permet au corps de se concentrer sur ses gestes et ses postures. Cela permet d’acquérir un rythme et de développer une cadence en phase avec la nature présente. Cette simplicité des tâches donne une grande efficacité au travail manuel et le travail d’équipe permet une unité favorisant la rencontre et la compréhension entre différentes cultures.

Ces grands espaces verts sont précieux dans les villes. Au sein de la ville moderne de type européen, les grands parcs ont toujours eu une utilité de reconnexion à la nature, nécessaire équilibre pour l’homme des espaces minéralisés. Ils développent leur vocation historique en intégrant la participation citoyenne aux activités jardinières et rendent possibles de nouvelles interactions faunistiques par les plantes productives.

Les motivations pour le jardinage sont autres que la simple économie d’argent (sondage FUI figure18) qui arrive en avant dernière position après le partage des expériences, l’activité physique, la sauvegarde de l’environnement et le résultat concret de l’activité, c’est-à-dire, la récolte et l’effet de son travail sur le jardin, immédiat comme futur. L’information des citoyens pour l’usage alimentaire du parc doit être assurée et les jardiniers formés aux cultures alimentaires.