L’insertion de la production alimentaire en milieu urbanisé est un processus pouvant répondre à différentes logiques, à la fois top-down comme nous avons pu le voir précédemment ou bottom-up. L’exemple des Bains des Pâquis résulte d’une impulsion individuelle, née d’une sensibilité particulière pour le développement durable et les projets de Food Urbanism.
Au printemps 2012, une sociologue urbaine résidente à Genève et fervente usagère des Bains des Pâquis, apprit que les bambous des bains, plantés en bacs, n’avaient pas survécu aux rigueurs de l’hiver et s’adressa au directeur pour lui proposer un projet d’agriculture urbaine en remplacement des bambous. Elle fit appel à VWA pour esquisser un projet de replantation et d’extension des espaces végétalisés des Bains à des fins productives, tout en garantissant les fonctions précédentes d’ombrage et de séparation entre espaces. Cette opportunité de proposer un projet d’une grande visibilité ayant un impact spatial, social et culinaire a été saisie avec enthousiasme. D’entente avec le chef de cuisine de la buvette, une palette végétale productive a été élaborée et une première série de plantations réalisée ce printemps. Le résultat de cet essai permettra de déterminer la suite des opérations.
Bien-être
Bord d’étendue d’eau
Culti-vendeur
Environnemental
Esthétique
Jardin de restaurant
Lucratif